Publié dans Société

Assaut meurtrier chez un couple de Pakistanais - Le mari tué, son épouse grièvement blessée

Publié le lundi, 19 décembre 2022

Fin tragique pour ce commerçant, un Pakistanais de 36 ans et répondant au nom de Mamod Goulamaly, en voulant secourir sa femme. Il a reçu quelques balles dans le corps, le fait des bandits. Cela s'est produit en début de soirée à Behoririka, hier. Les agresseurs non cagoulés, au nombre de 5, équipés d'armes à feu étaient venus l'attaquer, lui et son épouse d'une trentaine d'années, à leur domicile, qui sert à la fois de boutique à Behoririka. Effectivement, la femme de la victime n'a pas été épargnée non plus de cette attaque barbare. Quoique la dame ait survécu à ses graves blessures, elle était en urgence absolue, et il a alors fallu la transporter dans un centre de soins situé en centre-ville.

Les circonstances de cette double agression font froid au dos. De source policière, Mamod se trouverait encore dans la boutique lorsque les assaillants ont fait irruption à l'endroit, précisément dans l'appartement du couple où se trouvait alors son épouse. Car, ils s'en sont d'abord pris surtout à celle-ci. Face à ses agresseurs qui l'ont brutalisée, la dame a quand même réussi à donner l'alerte. « En entendant les hurlements d'effroi et de douleur de sa femme, Mamod était alors accouru voir et la secourir. C'était dans ces circonstances que les malfaiteurs ont ouvert le feu sur lui. Sous l’impact des projectiles, la victime aurait succombé sur le coup », déclare une source policière.

Pour l'heure, on ignore le mobile des tueurs. Étaient-ils venus pour voler ou bien assassiner simplement ? De même, les enquêteurs n'ont pas confirmé si un quelconque vol a été signalé ou non chez les victimes. La brigade criminelle affirme que c'est sur ces points d'interrogation que l'on tente d'apporter quelques éléments de réponse en ce moment.

En attendant, on ignore des détails à propos du couple de Pakistanais. Le seul élément qui a filtré, c'est que les époux qui venaient de convoler en juste noce, auraient envisagé de rentrer au Pakistan. Et qu'ils auraient revendu à des tiers leurs biens avant de quitter la Grande île.

Pour l'heure aussi, les membres de leur famille n'auraient pas encore porté plainte. Cependant, l'enquête diligentée, d'abord par le commissariat du 3e Arrondissement, puis finalement la brigade criminelle, a révélé qu'une piste aurait été trouvée. A preuve, des suspects ont été soumis à un interrogatoire, quelques heures à peine après cette double agression sanglante.

 

Franck R.

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Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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